La lumière est un élément naturel déterminant de la vie. Sans lumière, il n’y aurait pas de photosynthèse pour les plantes et l’horloge biologique de l’homme serait totalement désaxée, ce qui engendrerait bons nombres de troubles physiques et psychologiques. En somme pas de lumière, pas de vie.
On sait depuis longtemps déjà que tous les êtres vivants, uni ou pluricellulaires, animaux, végétaux, insectes, et bien sûr l’homme, sont soumis à un rythme journalier. La connaissance de l’horloge biologique pour régir ce rythme est assez récente.
Pour survivre, les êtres vivants ont toujours eu la nécessité de s’adapter au milieu environnant. Plus le rythme intrinsèque d’un organisme est proche du rythme de son environnement, plus il lui sera facile de s’adapter.
La lumière règle notre horloge interne sur 24h afin que nous vivions en harmonie avec le rythme lumière/obscurité généré par le soleil.
Un défaut d’entraînement de l’horloge a de nombreuses conséquences : dégradation de la qualité du sommeil, troubles de la vigilance, diminution des capacités cognitives et psychomotrices. En périphérie, on note également des perturbations de la synthèse de l’hormone de croissance par exemple.
Un manque de lumière, ou une exposition lumineuse au mauvais moment de la journée, peuvent dérégler l’horloge biologique, et tout l’organisme s’en ressent. Il était donc tout naturel d’utiliser la lumière comme moyen thérapeutique. Le terme « luminothérapie » signifie littéralement soigner par la lumière.
En pratique, les patients traités par luminothérapie sont exposés à une lumière blanche de forte intensité pendant un certain temps, afin de pallier au manque de luminosité naturelle, celle du soleil.
Les premières utilisations de cette technique datent des années 80, pour le traitement de la dépression non saisonnière. Toutefois, l’on s’est bien vite aperçu que les bienfaits de cette méthode étaient bien plus larges…